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Pédagogie active et réalité virtuelle - Mimbus

Rédigé par Admin | Nov 3, 2021 11:00:00 PM

 

La formation est sur le point de faire un virage à 360 degrés : le phénomène n’est pas récent mais est impulsé par la crise sanitaire que nous connaissons tous. De nouvelles méthodes et techniques voient le jours pour positionner le formateur en tant qu’accompagnateur vers la connaissance.

 

Parallèlement, la réalité virtuelle comme outil pédagogique transforme la pédagogie active à travers les métavers. Découvrez dans cet article en quoi ces nouvelles techniques, appuyées par les technologies immersives, pourront vous aider à passer du mode passif à au mode actif pour un enseignement plus engagé.

 

 

Définition de la pédagogie active

 

« La voie normale de l’acquisition n’est nullement l’observation, l’explication et la démonstration, processus essentiel de l’école, mais le tâtonnement expérimental, démarche naturelle et universelle ». Célestin Freinet

La pédagogie active peut être expliquée avec des mots simples. Elle consiste à rendre l’élève actif en classe, c’est-à-dire le rendre acteur de l’enseignement. L’enseignant a donc pour mission de créer le cadre de travail dans lequel les apprenants vont produire eux-mêmes leurs propres connaissances. Dans ce sens, les solutions immersives sont conçues spécialement pour les enseignants (voir offre Mimbus). Elles vous permettent de parfaire vos pratiques pédagogiques. Vous pourrez instaurer une communication conviviale avec les élèves, les stimuler et les accompagner dans le cadre d’exercices intellectuels et physiques.

Pour bien comprendre comment mettre en place une bonne méthodologie de pédagogie active, il faudra avant tout bien connaitre les fondamentaux. Regardons cela…

L’attention

L’enjeu, pour le « passeur de connaissances », est d’attirer l’attention et de la canaliser.

Cela suppose d’éviter la dispersion, et nécessite de se consacrer à une tâche unique. Les sciences cognitives posent en ce sens la question de la discipline et des inégalités entre milieux sociaux en termes d’acquisition de comportements facilitant les apprentissages.

L’engagement actif

Un organisme passif n’apprend pas, il faut qu’il y ait mobilisation pour qu’il y ait apprentissage. Cela suppose aussi de tester la fiabilité d’une connaissance. Et rendre les conditions d’apprentissage plus difficiles va paradoxalement aboutir à un surcroît d’engagement et un effort cognitif, synonyme de meilleure attention.

Le retour d’information

Apprendre des erreurs pour aller de l’avant. Le cerveau fonctionne par itérations : prédiction, feedback, correction, nouvelle prédiction. Ce qui veut dire que l’erreur est normale, inévitable, et fertile. Cela implique qu’elle ne soit pas trop sanctionnée, dans la mesure où le stress est un inhibiteur d’apprentissage, le sentiment d’impuissance pouvant même annihiler tout effort ultérieur. A l’inverse, la motivation naît de l’encouragement, et de la valorisation.

La consolidation des acquis

Le phénomène d’automatisation est crucial. C’est lui qui permet de passer de l’explicite à l’implicite. Autrement dit, si on prend l’exemple d’un enfant qui apprend à lire, les débuts sont difficiles, compte tenu de la quantité d’éléments à retenir. Mais le phénomène d’automatisation permet de dépasser le décodage, et se concentrer sur le sens du texte.

 

 

Intégrer la réalité virtuelle comme outil au service de la pédagogie

 

Aujourd’hui nous avons besoin de plus d’empathie, de mettre en scène davantage d’expériences émotives qui font réfléchir et de prendre part à plus de contextes d’apprentissage signifiants.

C’est exactement ici que la réalité virtuelle entre en scène, dans une perspective plus humaniste qu’on pourrait le croire !

L’usage de la réalité virtuelle dans l’éducation pour former aux gestes professionnels est une réalité. Plongés en immersion, les participants peuvent apprendre et s’entraîner grâce à des simulations métiers, en sécurité. Découvrez dans nos articles l’expérience et plus-value pédagogique racontée par un enseignant 2.0 ici.

L’utilisation de la VR et d’un environnement entièrement numérique dit “Métaverse” permettent de répéter une tâche à l’infini. Cela favorise énormément la méthode de pédagogie active pour engager encore plus les apprentis et les rendre acteurs de leur formation. Le secteur de l’industrie est parmi les premiers à avoir valorisé la pertinence des outils immersifs pour l’apprentissage du bon geste métier. La soudure, la peinture industrielle, les métiers du bois, autant de métiers en tension en raison du manque d’attractivité vers ces métiers et la difficulté à transmettre correctement les connaissances. Nous vous donnons ici des exemples d’outils pédagogiques qui pourraient vous être très utiles !

Le droit à l’erreur est important car on peut recommencer une tâche jusqu’à la mémoriser. La réalité virtuelle permet l’apprentissage par la mise en pratique. Avec cette méthode, les utilisateurs atteignent un taux de mémorisation de 75 à 90%, contre 20% pour une formation traditionnelle !

 

 

Mettre la technologie au service de la pédagogie, et non l’inverse

 

Devant la demande croissante des entreprises, des services publics, des organismes de formation ou même de la population de disposer d’offres modernes et hyper interactives, la nouvelle méthode propose des solutions au spectre très large, allant des formations présentielles à des outils et des programmes « d’auto-formations » de qualité. Ceci associé à de l’Intelligence Artificielle, des parcours de formation personnalisés, etc. (Découvrez Vulcan)

Pour bien réussir cette intégration, l’outil immersif pour la formation doit se combiner à une plateforme de collecte de données afin qu’elle puisse être analysée par le formateur. C’est sans doute LA nouvelle compétence à développer chez les enseignants. Ceci passera inévitablement par la formation des formateurs et accompagnement vers la réussite dans leur nouvelle mission. (En savoir plus sur les offres d’accompagnement ici).

Nul besoin de devenir ingénieur ou développeur informatique. La simplification des données métriques est de rigueur pour une démocratisation des plateformes pédagogiques couplées à la réalité virtuelle. Ceci pour optimiser les parcours d’apprentissage ou le développement des compétences et pour permettre une excellente efficacité de l’enseignement.

 

 

Un seul conseil à vous donner : passez de la pédagogie passive à la pédagogie active !

 

La plupart des formations en présentiel ou distanciel et notamment pour les métiers manuels n’intègrent pas suffisamment de pratique. Les raisons sont simple. Il s’agit soit du manque de supports pédagogiques innovants, soit du coût des consommables trop élevés ou bien du niveau de sécurité à garantir aux élèves.

La pédagogie en mode digitale (dite « asynchrone ») est clairement d’actualité, avec un vrai mouvement de fond des nouvelles générations qui souhaite se diriger vers l’auto-formation dite « active » (courte, interactive et en libre-service).

Après lecture, pensez-vous que dans les prochaines années la réalité virtuelle pourrait devenir un outil pédagogique incontournable ? Comment intégreriez-vous ces outils dans vos parcours pédagogiques ? Nous serions ravis d’enrichir nos connaissances avec les vôtres.